Sur le même site de la revue Texture, on peut lire une chronique de Michel Baglin à propos d'Infini de poche de Romain Fustier.
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L’infime rejoint l’infini dans la « province maraîchère », où l’auteur célèbre les strates du compost aussi bien que les « baies contenant une pluie d’été ». On y vit le passage des saisons (dans le désordre), du printemps et ses exhalaisons de menthe hachée par la tondeuse à l’été et ses cueillettes, son « débordement de plate-bande », puis à l’automne (septembre livre avec les mûres « une essence de mélancolie » dans la tiédeur du soir) et à l’hiver quand tout part à vau-l’eau, « en eau de vaisselle sale dans le siphon bouché de novembre ». Mais ce sont alors les odeurs de cheminée et de pot-au-feu qui envahissent le poème à l’heure des premières gelées.
Voilà une belle écriture charnue qui a du goût et des parfums !
Voilà une belle écriture charnue qui a du goût et des parfums !
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