Yves Artufel, dans la rubrique "en vrac et en dentelle" du n° 4 de la revue Gros textes, fait un rapide tour d'horizon des derniers recueils publiés dans la collection Poètes au potager.
Sur Luce Guilbaud : "peinture de dire, peinture de voix les yeux fermés, un paysage encadré où passe un visage de femme, une touche de surréalisme posée sur l'or des feuilles".
Sur Henri Droguet : "poésie charnue où les nuages lèchent l'oeil des anges et le cul amidonné du ciel, ça dépayse et dégouline de la syntaxe infusée dans des orphéons farfelus".
Sur Cédric Le Penven : "j'aime cette poésie du peu, qui s'excuse d'être là, qui ne veut pas déranger, qui trouve le monde bien trop vaste pour elle qui se retrouve dans les gestes simples".