Ta peau à l’aveugle noir de la chambre sa connaissance sur le bout des doigts légèreté qui espère des îles incroyables dans la terre de ton corps.
(Franck Cottet)
Dans son rire
il y a
l’écume des forêts
la danse quand l’aube
tarde à venir
l’oubli des saisons ce monde
au cœur du monde
qui se refuse
à mourir
(Emmanuel Flory)
De la buée sur le carreau j’écris je suis vivante. Je ne souligne pas. Je boucle par un énorme point et dedans vois comme la mer derrière mon hublot.
(Sophie G. Lucas, Prendre les oiseaux par les cornes)
l’amour est un poème sans doute : un langage
comme un sentier tout tracé
puis soudain c’est un chemin de traverse
c’est violence et tendresse des mots qui s’unissent
et des corps
comme un poème l’amour
on croit savoir où ça commence
on ne sait jamais
où tout ça
va finir
(Yann Miralles, Conversations (dits de la distance))
Des extraits du tout nouveau 25-26 de la revue Contre-allées pour accompagner votre entrée dans l’année 2010 et vous la souhaiter la plus douce possible.
L’équipe des Contre-allées.
(Franck Cottet)
Dans son rire
il y a
l’écume des forêts
la danse quand l’aube
tarde à venir
l’oubli des saisons ce monde
au cœur du monde
qui se refuse
à mourir
(Emmanuel Flory)
De la buée sur le carreau j’écris je suis vivante. Je ne souligne pas. Je boucle par un énorme point et dedans vois comme la mer derrière mon hublot.
(Sophie G. Lucas, Prendre les oiseaux par les cornes)
l’amour est un poème sans doute : un langage
comme un sentier tout tracé
puis soudain c’est un chemin de traverse
c’est violence et tendresse des mots qui s’unissent
et des corps
comme un poème l’amour
on croit savoir où ça commence
on ne sait jamais
où tout ça
va finir
(Yann Miralles, Conversations (dits de la distance))
Des extraits du tout nouveau 25-26 de la revue Contre-allées pour accompagner votre entrée dans l’année 2010 et vous la souhaiter la plus douce possible.
L’équipe des Contre-allées.