Contre-allées n° 39|40, revue du mois sur le site de la revue Décharge. Voici ce qu'en dit Jacques Morin :
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"L’édito parle de la fatigue et des doutes de l’équipe de direction :
Amandine Marembert, Romain Fustier, Emmanuel Flory, Cécile Glasman,
Armelle Leclercq et Aurélien Perret. Et recense toutes les questions
qu’elle est en droit de se poser. Les réponses repoussent doutes et
fatigues. Ainsi est-il fait état d’ « une grande conversation de voix »
et orchestrant ce dialogue multiple, le revuiste fait acte de création,
fait œuvre. Chaque auteur « gagne en clairvoyance et en humilité ». Et
la lecture se fait vigilante, attentive, empathique.
La tête d’affiche du numéro, c’est François de Cornière. Autant prêcher un convaincu ! 7 textes. Avec des références littéraires Carson McCullers, Constantin Cavafis, Georges Mounin, des références musicales de l’autre : Bashung, Count Basie et Oscar Peterson, les souvenirs, les photos, les petites phrases entendues comme ça qui résonnent loin et profond… Pierre Drogi avec une suite : « sans fond ni rive » et deux courts extraits : l’horizon concatène / les lignes Également : deux lattes / claquent comme / cliquette / (de lépreux) Puis Alain Freixe, Jean-Pierre Georges, toujours épatant de cynisme, dans « pauvre h. », avec cet incroyable raccourci (pour l’Homme) : Parti en langes, il arrive en couches. Georges Guillain avec une « brève histoire d’Il », qui est en vrai le nom du poète. Jacques Lèvre ; Jean-Baptiste Pedini, avec ses petits paragraphes aux phrases mitraillettes. Les souvenirs ont toujours les pieds froids. Joëlle Abed, avec « depuis pas ou le chagrin des forêts », Heureusement l’oiseau fait autrement / découd l’ourlet de l’air… Olivier Bantajou : la lumière avide se délie comme une flamme hémophile Alain Brissiaud : comme nos mains / fermées // mal écrites Igor Chirat, deux extraits : Hors sentier/ les pas fraient / par le hasard des sentes Également : Bientôt un fil de soleil / va réchauffer / un instant. Emmanuel Delabranche avec des sortes d’incantations circulaires ; joël georges : l’envie nous prend / de nous éclairer avec un horizon de poche ; Elsa Hieramente, et sa langue sonore : laisse toi moi faire le tangage roulis langage mes éboulis / être le radeau toi la mer moi l’envie / toi l’envers ; Cedric Landri et ce conseil cocasse et de bon sens : Avant d’imaginer / la vie dans les étoiles / observe celle sous tes pieds. Clara Regy, Pierre Rosin : les mots se sont perdus dans nos silences ; Pour clore, Olivier Vossot et Anne Cayre, romancière décédée en 2011. Rubrique Question croisée : « En quoi la poésie vous aide-t-elle à vivre ? » Y répondent quatre auteurs : François de Cornière, Emmanuel Flory : la poésie comme exhausteur du goût de vivre, Camille Loivier : vivre sans écrire ne se peut, et Marina Skalova.
Puis la partie critique de poésie à l’étiage. Deux hommages pour finir : Marie-Claire Bancquart qui était la locomotive du n° 5 de Contre-allées en 2000, et Antoine Emaz, celle du n° double 21/22 en 2007.
On souhaite de tout cœur qu’il y ait un prochain n° de la revue, soutenue à présent par la région Auvergne-Rhône-Alpes.…"
La tête d’affiche du numéro, c’est François de Cornière. Autant prêcher un convaincu ! 7 textes. Avec des références littéraires Carson McCullers, Constantin Cavafis, Georges Mounin, des références musicales de l’autre : Bashung, Count Basie et Oscar Peterson, les souvenirs, les photos, les petites phrases entendues comme ça qui résonnent loin et profond… Pierre Drogi avec une suite : « sans fond ni rive » et deux courts extraits : l’horizon concatène / les lignes Également : deux lattes / claquent comme / cliquette / (de lépreux) Puis Alain Freixe, Jean-Pierre Georges, toujours épatant de cynisme, dans « pauvre h. », avec cet incroyable raccourci (pour l’Homme) : Parti en langes, il arrive en couches. Georges Guillain avec une « brève histoire d’Il », qui est en vrai le nom du poète. Jacques Lèvre ; Jean-Baptiste Pedini, avec ses petits paragraphes aux phrases mitraillettes. Les souvenirs ont toujours les pieds froids. Joëlle Abed, avec « depuis pas ou le chagrin des forêts », Heureusement l’oiseau fait autrement / découd l’ourlet de l’air… Olivier Bantajou : la lumière avide se délie comme une flamme hémophile Alain Brissiaud : comme nos mains / fermées // mal écrites Igor Chirat, deux extraits : Hors sentier/ les pas fraient / par le hasard des sentes Également : Bientôt un fil de soleil / va réchauffer / un instant. Emmanuel Delabranche avec des sortes d’incantations circulaires ; joël georges : l’envie nous prend / de nous éclairer avec un horizon de poche ; Elsa Hieramente, et sa langue sonore : laisse toi moi faire le tangage roulis langage mes éboulis / être le radeau toi la mer moi l’envie / toi l’envers ; Cedric Landri et ce conseil cocasse et de bon sens : Avant d’imaginer / la vie dans les étoiles / observe celle sous tes pieds. Clara Regy, Pierre Rosin : les mots se sont perdus dans nos silences ; Pour clore, Olivier Vossot et Anne Cayre, romancière décédée en 2011. Rubrique Question croisée : « En quoi la poésie vous aide-t-elle à vivre ? » Y répondent quatre auteurs : François de Cornière, Emmanuel Flory : la poésie comme exhausteur du goût de vivre, Camille Loivier : vivre sans écrire ne se peut, et Marina Skalova.
Puis la partie critique de poésie à l’étiage. Deux hommages pour finir : Marie-Claire Bancquart qui était la locomotive du n° 5 de Contre-allées en 2000, et Antoine Emaz, celle du n° double 21/22 en 2007.
On souhaite de tout cœur qu’il y ait un prochain n° de la revue, soutenue à présent par la région Auvergne-Rhône-Alpes.…"
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![[Catalogue]](http://1.bp.blogspot.com/-yFW2I6rb7ao/X0btquzSfHI/AAAAAAAABfU/kd9OZ61A3L4eaRvx6Y8eUbCOcMQD7TrLQCK4BGAYYCw/s1600/Catalogue.jpg)