Christian Degoutte, dans le dernier numéro de la revue Verso, évoque Un petit garçon un peu silencieux d'Amandine Marembert, avec la finesse qu'on lui connaît.
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Je ne voudrais rien en dire, sauf : achetez-le. C'est un livre plein de tendresses physiques ("il... cherche le contact des peaux frotte sa tête contre la mienne / fait un feu de nos cheveux qui s'emmêlent en tas d'herbes séchées"), de cet amour total d'avant les mots ("sa douceur n'est pas comparable / il attendrait à l'infini qu'on vienne le chercher / bras tendus vers une parenthèse apaisante"). Et bien sûr c'est tout écrit à la Marembert : direct, attentif aux plus minuscules signes, près du corps et du coeur. Faut oser. Merci Amandine.
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