Contre-allées est revue du mois sur le site de la revue Décharge.
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Suit l’invité du n° :
Bernard Chambaz qui adosse la ville de Paterson de William Carlos
Williams à celle d’Ivry, et son port en particulier, ses passerelles la volée d’escalier pour y monter / d’un bon pied / iambe ou spondée si tu vas / plus lentement…
ses usines, (voir la couverture de Valérie Linder), et ses hommes
illustres… Lequel insiste sur l’importance du premier poème d’un
ensemble, c’est lui en général qui donne le la.
Jean-Paul Bota nous entraîne dans ses « itinéraires parisiens », en particulier au Père Lachaise (« Père Lach’ ») depuis toujours à mon insu je me fabrique un algorithme d’ombres et de dimanches Michel Dvorak pour suivre : toutes ces choses mortes / qu’en faire.
Julie Gaucher qui quitte le jardin des souvenirs. Serge Ritman dont je
retiens les titres : « L’atelier, le phrasé » et « Le naufrage, les
bernaches ».
François Coudray parle d’un double mouvement conjoint : un lâcher prise et un agencement minutieux, tandis qu‘en vis-à-vis Sylvie Durbec énumère : chantier, charnier, chantre du charnier, chair à canon… C’est Marie Huot ensuite qui réédite un recueil de 2013 : « Les petits jardins ». Deux extraits : Mes morts ont des yeux doux posés sur la nuit / et des voix altérées par le sel et Le poids d’une amande parfois éclabousse l’avenir / de tout un printemps serré dans sa coquille
Vincent Courtois parle de ses éditions 6 rue Gryphe, avec des
écrits d’artistes. C’est lui qui contacte les personnes qu’il souhaite
publier. Puis 4 livres reçus, avec une page de publiée plutôt qu’une
critique, c’est un choix qui se respecte. Enfin la critique de Romain Fustier qui clôt la revue comme il l’a entamée.
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