"De bons textes. Une réussite". C'est ainsi que Jacques Morin parle de la nouvelle collection "Lampe de poche" dans le numéro de septembre 2011 de la revue Décharge, où il consacre une note de lecture à chacun des quatre recueils publiés.
Sur Sophie G. Lucas : " C'est un sursis, une parenthèse ; on retient le souffle et les mots. Au vif d'un mirage crayeux, d'une illusion blême qui va se dissiper sous peu".
Sur Cécile Guivarch : " ce qui ressort de ces textes crus où la vieillesse est regardée avec clairvoyance, c'est, au-delà de la pitié un rien supérieure, une incommensurable tendresse qui submerge ces pages".
Sur Cécile Glasman : "L'écriture va remplir les vides, les manques, une façon d'habiller les riens. Elle raconte ce qu'ils ont fait, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense qu'il fait".
Sur Jasmine Viguier : "On rentre en soi, au plus profond, dans son for intérieur. Bon à se terrer au fond du lit, à dénier toute réalité positive de la vie. Broyer du noir, écrire avec".
Plus loin dans le même numéro, Jacques Morin évoque les quatre derniers recueils de la collection "Poètes au potager".
Sur Henri Droguet : "La plupart des poèmes partent d'une chose vue ordinaire, d'une anecdote quelconque et à partir de ce matériau brut et pauvre, Henri Droguet bâtit son texte, magistral".
Sur Cédric Le Penven : "Une façon de se positionner assez originale. Cédric Le Penven est subtilement au centre de sa poésie. Pas à la façon de ceux qui se gargarisent d'eux-mêmes à longueur de page. Il est au coeur mais sans lourdeur ni afféterie".
Sur Luce Guilbaud : "On se rapproche du modèle, de la muse, dans sa nudité, dans sa sensualité. La poésie s'écrit à l'atelier. On est dans la magnificence de la noce de l'art et des mots'.
Sur Camille Loivier : "C'est un retour sur les lieux d'enfance au Japon. (...) C'est peu ce qu'il reste après la guerre, moins mondiale qu'intérieure".