Une première chronique du dernier numéro de Contre-allées, sur le blog de Serge Ritman.
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Les revues dites de poésie ne sont pas toujours ce qu'on veut qu'elles soient : des cénacles qui ne changeraient rien. Celle qu'animent Romain Fustier et Amandine Marembert de Montluçon fait l'expérience de l'agrandissement de la relation avec les poèmes. J'aime cette liste de noms auxquels sont accolés des lieux (Tokyo suit Trélazé...) et j'aime que de Yvon Le Men de Lannion qui écoute toujours au plus juste ("Téléphone portable // au sourire du garçon / on voit // qu'elle est heureuse / celle qu'on ne voit pas") à Sarah Pellerin-Ott de Lyon qu'on découvre dans un rythme "de rien" qui "par entorse décrispée" trouve "la reliure nerveuse la transformation roulante", les "contre-allées" continuent d'augmenter "un contre-feu à cette époque mortifère, au pouvoir et à ses puissants", comme écrit Romain Fustier dans son ouverture. Et la revue ouvre jusqu'aux revues et blogs in fine pour continuer la relation des poèmes. Il faut s'abonner.
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