La poésie dans tous ses états

Vincent Dunois consacre un article au n° 37|38 de la revue "Contre-allées" sur le site d'Ent'revues, le journal des revues culturelles.
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« jour et nuit ça bavarde/qui parle dans mon corps ? » (Christian Garaud). Infinies variations des formes, bruissements des âges, voix de femmes et voix d’hommes, Contre-allées épouse la poésie dans tous ses états, dans la multiplicité de ses langues, conjuguant de neuves écritures à celles de longtemps reconnues. De la poésie pour « respirer autrement », elle qui « décale le regard sur le monde ». Du noir de Jean Gabriel Cosculluela à celui de Bernard Moreau, on cheminera en compagnie de Gérard Cartier, Christine Bonduelle, Stéphane Korvin (« l’invariant, la mélancolie je l’écris de la main gauche »), Julien Boutonnier ( « dans ton cou/cette chaleur/horizontale »), Franck Cottet, Marina Skalova (« séparer/ce qu’on ne peut pas dire/de ce qui doit rester tu »), Cédric Le Penven, Isabelle Pinçon (« La cuisine agit par tous les temps, toutes époques confondues »), d’autres encore jusqu’à 27 dont, en ouverture, Serge Pey : « ma chienne me disait alors : la poésie a toujours le devoir d’accomplir une action qui s’échappe d’elle.» Et sans conclure… Sylvie Durbec « Avec le poème, je parle au présent. »
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