Une prouesse tranquille

Etienne Faure donne une note de lecture du numéro 33|34 de la revue Contre-allées dans la désormais revue numérique CCP.
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Arriver au numéro 33 / 34 est une belle prouesse pour une revue. Une prouesse tranquille, semble-t-il, pour Contre-allées qui porte bien son nom. Le passage à une périodicité annuelle permet, comme le souligne Amandine Marembert qui l’anime avec Romain Fustier, de lire la revue au fil d’une année. Et de fait, le fil à dérouler est long, qui ouvre sur une suite de poèmes de W. Lambersy, suivis de voix très diverses, aiguisées, ramassées ou plus amples dont celles de Stéphane Bouquet (Quel est l’entrejambe du poème / se levant), L. Albarracin, F. Clédat, Ch. Garaud, G. Titus-Carmel, Ch. Veschambre, A. Beaujeu, V. Dauzon, M. de Quatrebarbes, M. Eck, Y. Ellien, J. Ladegaillerie, A. Monjanel, Lola Nicolle, J.-F. Perrin et des entretiens croisés avec L. Degroote (nous n’écrivons jamais seul), M. Huot, S. G. Lucas, Ph. Païni, P. Commère, A. Leclercq, et aussi des notes de lectures qu’acheminent ces Contre-allées généreuses.
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