Résonances

Encore une note de lecture fouillée à propos du dernier numéro de Contre-allées. Elle est de Serge Martin, et se trouve sur le blog de la revue Résonance générale.

Un excellent numéro de la revue Contre-allées pour commencer l'année 2013. Non seulement on y retrouve quelques amis :
- Jacques Ancet : "on dit voix mais ça pourrait être geste ou mouvement, ou simplement bougé d'ombres" (p. 11) ;
- Philippe Longchamp : "Précaire au-delà d'une fin d'enfance, / mais une histoire déjà. Sans coupure./ Ne manque plus qu'un sujet pour son verbe" (p. 32) ;
- Philippe Païni : "mais le désir se nourrit ainsi / des mots qui le trouble" (p. 48) ;
- Guy Perrocheau : "on / voit des voix se fondre en un / seul aujourd'hui de tous les jours" (p. 82)  ;
et quelques poètes qu'on aime beaucoup :
Olivier Bourdelier et ses "frères humains" dont j'aime beaucoup son "en pensant à Ariane Dreyfus" (p. 13) ; Marie Huot pour la force de ses contes pour de vrai ("car j'ai toujours la vie en vue", p. 21) ; Jacques Allemand pour ses instantanés ("il se repasse le poème d'hier soir", p. 58) ;
et puis on découvre et on aime beaucoup tout de suite Mira Wladir ("je bruis dans l'interstice", p. 50) et tous les autres...
Excellente idée que ces questions croisées : la première par Cécile Glasman (Le poème au bois dormant : qu'advient-il entre l'écriture et la réécriture?) à quatre poètes Luce Guilbaud, Cécile Guivarch, Cédric Le Penven et James Sacré ; la seconde par Mathieu Gosztola (Que cherchez-vous en premier lorsque vous ouvrez un manuscrit : toucher le grain d'une voix singulière qui vous touche? Etre emporté dans un voyage? En somme, le connu ou l'arrachement à soi? Cherchez-vous tout autre chose?) à quatre éditeurs (Potentille, Eclats d'encre, Henry, Les Carnets du dessert de lune).
Et puis 36 notes de lecture : livres, revues qui font la bibliothèque de ce Contre-allées, c'est-à-dire les résonances d'une activité qui n'en finit pas d'augmenter les dégagements (j'emprunte à l'édito) du poème, de chacun de ces poèmes qui ne cessent de vivre en nous et par nous dès qu'on lit une revue comme celle de nos amis Amandine Marembert et Romain Fustier.
Un seul souhait : que les lecteurs et amis de Résonance générale deviennent vite, si ce n'est déjà le cas, des lecteurs et amis de Contre-allées.

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